dimanche 16 septembre 2012

Paroles d'artistes : Raymonde April




Hier, Raymonde April a présenté au public  "Mon regard est net comme un tournesol" (2011) et "Les temps satellites" (1986).
Observatrice du quotidien, photographe intuitive, artiste du récit, Raymonde April œuvre et enseigne à Montréal, où elle jouit d’une notoriété grandissante depuis la fin des années 1970. Originaire de Moncton au New-Brunswick, elle a grandi à Rivière-du-Loup, elle fera ses classes à l’Université Laval, en arts plastiques. Elle privilégiera la photographie, et se démarquera par son approche minimaliste, ancrée dans le quotidien, presque documentaire, autobiographique, mais aussi parfois teintée de fiction. Récipiendaire du prestigieux prix Paul-Émile Borduas en 2003, Raymonde April a vu ses œuvres présentées dans diverses institutions, notamment au Musée d’art contemporain de Montréal, au Musée d’art de Joliette, à la galerie d’art Leonard et Bina Ellen de l’Université Concordia, ainsi que lors du Mois de la photo de Montréal.
// Raymonde April has been recognized since the late 1970s for her photographic practice, inspired by her private life, which she skillfully balances at the confluence of documentary, autobiography, and fiction. An insatiable lover of people, landscapes, stories, objects, and other apparently ordinary things that form identity, she constantly returns to the same sites, and the same subjects, in order to understand her own inner life. For more than fifteen years, this work has also led her to regularly reinterpret her own photographic archives. And this is what she has done here, upon the request of Le Mois de la Photo à Montréal, by examining these archives in the light of the notion of self-representation. The resulting composite self-portrait is made of a number of previously unseen prints and brand-new images. 

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